Une formation en école normale départementale.
A venir paragraphe sur la création des écoles normales d’instituteurs (généralisation en 1833 – Loi Guizot) et d’institutrices (1879 https://www.senat.fr/evenement/archives/D42/loi1879.html)
Depuis l’origine le recrutement et la formation des instituteurs et institutrices sont organisés département par département afin d’ajuster le nombre d’enseignants aux besoins en personnel. Les femmes et les hommes sont recrutés de manières séparées, ceux-ci ne peuvent enseigner que dans les classes de garçons et éventuellement les classes uniques mixtes. Les enseignants des écoles de filles et des maternelles sont exclusivement des femmes. Trois voies sont possibles pour accéder à la profession : l’entrée sur concours à l’issue de la troisième suivie d’une année de formation professionnelle, l’entrée en année de formation professionnelle sur concours après le baccalauréat, l’intégration dans le corps des titulaires après l’exercice d’une suppléance pendant plusieurs années et d’une formation complémentaire.
En 1955, tous les candidats possèdent le baccalauréat, alors qu’au XIX et au début du XX° siècle, le brevet supérieur était le diplôme de référence. La formation par les écoles normales de filles et de garçons permet aux lauréats du concours après la troisième de bénéficier d’une bourse complète, en échange d’un engagement décennal auprès de l’état Cela permet à des jeunes de milieux modestes de poursuivre leurs études. A l’époque les possibilités de poursuite d’études sont peu nombreuses, si ce n’est pour une centaine d’élèves (108) admis dans les classes préparatoires aux écoles normales supérieures et ceux se formant à l’enseignement en collège (827) pour anticiper l’application de la réforme Berthoin, soit un peu plus de 3% des effectifs.
Pour répondre aux besoins différenciés selon le genre un peu plus de 13000 garçons et aux environs de 15900 filles sont en formation. Les lauréats du concours après la troisième sont majoritairement originaires de familles populaires ou peu diplômées et ont commencé leur scolarité secondaire dans des collèges d’enseignement général/cours complémentaire. La proportion d’enfants issus des classes moyennes ou diplômée est un petit peu plus élevée dans les formations sélectives (enseignement secondaire et préparation aux écoles normales supérieures).our répondre aux besoins différenciés selon le genre un peu plus de 13000 garçons et aux environs de 15900 filles sont en formation. Les lauréats du concours après la troisième sont majoritairement originaires de familles populaires ou peu diplômées et ont commencé leur scolarité secondaire dans des collèges d’enseignement général/cours complémentaire. La proportion d’enfants issus des classes moyennes ou diplômée est un petit peu plus élevée dans les formations sélectives (enseignement secondaire et préparation aux écoles normales supérieures).

Les élèves des écoles normales
sont très majoritairement dans les classes secondaires, ils préparent le baccalauréat, le souci premier de l’institution est d’assurer une formation générale de base à un nombre suffisant d’enseignants pour pouvoir accueillir ultérieurement des classes d’âge plus nombreuses et plus scolarisées (développement de l’enseignement maternel et de l’enseignement secondaire).