Un an après, de nouvelles pages et des visiteurs plus nombreux chaque mois

Un intérêt confirmé

Le 13 mai 2019, nous mettions en ligne la plupart des pages qui sont disponibles sur  ce site. Grâce au relais de quelques sites, principalement Géoconfluences, Café Pédagogique, Le Monde.fr et Cartographies numériques près de 2000 visites vous ont permis de découvrir nos approches avant l’été. Après une période de fréquentation réduite pendant les vacances, les visites ont repris début septembre et le nombre quotidien de visiteurs a augmenté régulièrement. La page d’accueil, la table des matières ou l’index sont de moins en moins utilisés, les visiteurs se rendent directement sur les pages qu’ils souhaitent utiliser. Les intérêts fluctuent. De manière inattendue, pour nous géographes, ce sont les pages consacrées à des rétrospectives qui ont attiré le plus, notamment celle consacrée à la réforme Berthoin. Depuis le début mai, l’intérêt des visiteurs se porte sur la présentation des évaluations réalisées à l’école primaire. Nous regrettons que les remarques, questions, suggestions soient si peu nombreuses, à peine une dizaine en un an. Nous vous invitons à utiliser la rubrique contact ou l’adresse de la messagerie du site  pour nous faire part de celles-ci.

Une information actualisée et diversifiée

Depuis juin 2019, de nouvelles thématiques ont fait l’objet de la publication de pages (L’érosion sociale au fil du secondaireLes diplômes professionnelsL’entrée en sixième au milieu des années 1950, La mixité sociale à l’école : une actualité seulement cinématographique ? et d’autres sont à venir (démocratisation des baccalauréats, chronologie des réformes, élections des délégués de parents, précarité des enseignants).  La publication de l’édition 2019 de Repères et Références Statistiques a permis la mise à jour de la plupart des pages. Désormais sur le site education.gouv.fr les liens permettant d’accéder aux tableaux de données sont insérés  tout au long de l’année, au fil de leur achèvement. Ainsi les données des enquêtes de rentrée sont mises à disposition plus tôt. De nouveaux champs sont disponibles dans les publications de la DEPP alors que d’autres disparaissent, ainsi la mesure des mobilités entre le privé et le public. Dans d’autres cas, la série est rompue par un changement de définition, sans que celui-ci soit explicité.

Une ligne éditoriale conservée

Nous ne souhaitons toujours pas proposer de réaction à chaud sur les questions parfois vives qui sont au cœur des débats sur les questions éducatives. Nous n’envisageons pas plus de commenter l’actualité immédiate. Il y aurait pourtant, beaucoup à écrire sur  les conséquences générées par le confinement, ou les réformes interrompues. Nous sommes attentifs à toutes les mesures de modification de la carte scolaire, de la remise en cause des expériences pédagogiques, comme par exemple la remise en cause du fonctionnement de  l’école Freinet à Hérouville. Mais nous n’avons ni la disponibilité, ni les sources pour traiter cela. Nous conservons le parti de développer un regard de géographe social, fondé sur l’utilisation des données publiques pour observer les inégalités scolaires et particulièrement celles que nous considérons être des fractures. Nous n’ignorons pas que la suspension des enseignements en classe a eu et aura des effets en terme de démotivation et de décrochage scolaires, mais nous n’avons pas les moyens pour réaliser une enquête sur ces questions. Nous percevons bien que les modalités de réouverture des écoles sont multiples non seulement en terme de calendrier mais de stratégies, elles auront aussi des conséquences. Nous ne sommes pas surpris qu’aucun communiqué officiel, aucun article de presse ne mentionne la participation des médecins scolaires dans la réflexion sur les procédures sanitaires et l’application des consignes d’hygiène dans les écoles. La règle budgétaire de la réduction de la masse salariale et la prise en charge des AVS et AESH par le budget de la médecine scolaire a entraîné une diminution rapide de leur nombre, et l’impact a été important dans nombre d’académies.

Nous avions envisagé de faire un état des annonces des suppressions de classe et de fermetures d’écoles dans le premier degré, mais  la décision ministérielle de suspendre les mesures de carte scolaire dans l’ensemble des départements lui enlève tout intérêt autre que de faire une géographie de ce qui aurait pu être. Les données auraient été constituées principalement par la présentation qu’en a fait la presse régionale.

 

Nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez à ce site et sommes disposés à échanger avec vous et bien évidemment pour les éventuels signalements de situations d’inégalités et fractures scolaires. .