La présentation des résultats du baccalauréat par région atténue fortement les écarts de situation au moins pour les espaces de la métropole. L’adoption des nouvelles régions entraîne un lissage encore plus important que par le passé et occulte l’exception parisienne, une fois les résultats agglomérés avec ceux des deux autres académies d’Ile-de-France. Les difficultés plus importantes de la Haute-Normandie sont atténuées par la meilleure réussite en Basse-Normandie.
En retenant exactement les mêmes seuils pour réaliser la carte par département, l’on facilite la perception des écarts intra-régionaux. Les espaces de plus grande réussite sont plus facilement repérables (Finis-tère et Morbihan en Bretagne, Pyrénées-Atlantique en Nou-velle Aquitaine). De même les écarts importants en Midi-Pyrénées Tarn-et-Garonne/ Aveyron)
Mais ces différences sont nettement inférieures à celles constatées localement entre établissements. Par exemple, à Marseille la plus grande réussite moyenne* observée entre 2012 et 2017 est de 99% dans des établissements privés et de moins de 30% dans 4 lycées publics et privés.
*Réussite moyenne = moyenne pondérée des des taux de réussite pour les sessions 2012 à 2017
Observer à l’échelle régionale ou académique entraîne un lissage des écarts alors que dès l’échelon départemental, les écarts sont facilement identifiables et ne font qu’être de plus en plus visibles au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’établissement.
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Mise en ligne : 10 Mai 2019 Dernière modification 10/01/2020
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